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Cadres de vie

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10 décembre 2008

Univers moribond ou matrice angélique ?

20912023

Notre univers, masse colossale de matière
D'infinies explorations, il n'est de particule entière
Qui ne se subdivise dans le torrent des ondes.
Les moindres grains d'atomes eux mêmes sont des mondes
Qui gravitent à tout allure et pour finir
On nage dans un océan où présent, avenir
Passé, haut, bas, lointain, proche, géant, infime,
Echangent leur nature et dépourvus de sens ultime
Semblent, bien que soumis à quelques lois
Se perdrent dans un labyrinthe informe et sans parois.

On peut y poursuivre à l'infini sans doute
Et imaginer qu'on avance alors que cette route
Derrière nous s'efface à mesure. Nos pas,
Il n'en reste rien que le nombre et ne le savons pas.

Et dans ce mouvement qui toujours nous emporte
Nous pouvons croire sans cesse passer une porte
Faisant communiquer les terrifiants commas
D'un quasi-vide et la fureur des étoiles en magma.

Chaque jour, mille questions se pressent et s'énoncent
Mais à peine si l'hypothèse engage une réponse
Et ce que tous savons comme le grand commencement
Fut peut être le résultat, acquis en un moment,
D'un règne inconcevable et dont les embardées
Excèdent le pouvoir de nos calculs, de nos idées.

Etranges phénomènes simplement issus d'une dimension
Qui nous fait sujets d'un autre monde vagabond.
Comment arriver à ce jour de ne pas douter
Que cet univers lunatique ait de la réalité.
Beaucoup plus qu'il n'en faut pour leurrer l'innocence
Avec laquelle nous croyons vivre dans sa présence.

Désormais souvenez-vous, cherchez au détour
Que nous fûmes comme des enfants dont le nez, un jour,
Passe furtivement par dessus la barrière
Et qui découvrent tout à coup une étrange lumière
Dont on voit le reflet grandir en s'enflammant
Sur leur face où l'espoir se fond avec l'étonnement.

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9 décembre 2008

Conte de fée

IMG_1074

Tu ne devrais plus croire, petit garçon rêveur,
Aux princesses endormies qu’on ramène à la vie.
Venues des contes de fées poussiéreux et trompeurs,
Elles promettent mille bonheurs impossibles aujourd’hui.
Elles t’annoncent une vie, heureuse et sans nuages
Et de « l’amour toujours », dans des palais d’argent.
Mais dans le monde des grands, tout ça n’est qu’un mirage,
Qui s’écroule bien souvent au premier coup de vent.

Moi, je désire bâtir un château de pierre
Dont les murs seront nos souvenirs d’hier
Le précieux trésor de notre demeure
Sera une fleur qui, jamais, ne se meurt
Les terribles tempêtes arroseront ses racines
Et nos sentiments seront les épines
Jour après jour, plus forte et plus belle
Cet ornement d’amour sera éternel.

Tu me décris un lieu empli de féerie,
Où j’aimerais m’étendre et trouver le repos,
Balayer mes angoisses, oublier mes soucis,
Protégée par tes bras et bercée par tes mots.
Pour parfaire le tableau, j’ajouterai à la fleur,
Des pétales de tendresse, un parfum de douceur,
La lumière de nos yeux, pour l’aider à grandir,
La chaleur de nos rires, pour l’aider à fleurir.

Mais un roi sans reine est un souverain déchu
Et son royaume bâti sur des illusions perdues
Peu à peu l’ombre étend son empire
Progressant au seul maître mot : souffrir.
Elle couvre ma lente agonie sans fléchir
Le mal me gagne sans craindre le pire

Toi qui m’apprenais à croire au monde des fées,
Tu t’inclines, malmené, par la réalité.
Ne renonce pas à tes fantasmes d’enfant ;
Je ne suis ni princesse ni reine, pourtant,
Dans ton palais inachevé, livré aux courants d’air,
Je serai jardinier pour faire pousser tes rêves.

Cette fleur éternelle ne peut prendre racine
Rien ne peut pousser ou survivre dans un désert aride
Balayé par le froid des ténèbres dans lesquels je m’abîme
Seules quelques pierres d’un passé avide
Fresques indélébiles d’un témoignage habile
Sauront rendre hommage à l’alchimie féminine.

Je n’ai plus qu’à errer, jardinier inutile
Dans ce jardin glacé, à la terre stérile
Espérant retrouver, cachée sous un rocher
Cette source de tendresse si bien dissimulée.
Moi je sais qu’elle existe, je l’ai sentie vibrer
Il ne tient plus qu’à toi pour qu’elle puisse s’exprimer…

9 décembre 2008

Fée Clochette

Cacahuette

A ma fée


Elle ne sait pas tout ce que son tendre sourire inspire
Ses yeux m'ont plus d'une fois emmerveillés
Quand j'imagine son doux regard, je ne sais que dire
Et je reste étourdi par sa beauté.

Elle possède l'art inégalé de répandre le rêve
De ses courbes charnelles émanent une suprême candeur,
Qu'elle puisse récolter la passion qu'elle soulève
J'en supplie le ciel d'une telle ardeur.

Pourrais-je répondre à de séduisants désirs ?
Qui se dessinent amoureusement sur ses lèvres parfumées
Et qu'un tendre baiser pourrait assouvir.
Souvent, je me surpends à rêver;

Ne puis-je être le vent pour venir m'engouffrer
Dans ses doux cheveux qu'elle sait si bien mêler
Et qu'avec malice, mon coeur saurait caresser
Si mes mains, toutefois, ne se prennent à trembler...


PS : Je devais, en public, un jour rendre hommage
A ma fée qui sait si bien garder
Pour elle, sous des couverts sages
Le mal-être que chacun vient à ses pîeds déposer.

9 décembre 2008

Amour

(Argentique scanné)

Num_riser0003le.

Gardien vivant de tes songes
Sauvage et sensuel
servi de tes amours-mystères
Paraphe de tes désirs secrets
Pendant cette accalmie
Je me détache lentement...

Entreprends l'escalade de ton corps
Citadelle insouciante à cette heure avancée
Que je connais sur le bout du coeur
Mille et une fois, volute de pudeur exquise,
m'étire d'emblée sur le sable de ton front
Patient aux confins de tes yeux
Barrière de tes voyages nocturnes que tu penses infranchissable

Espère une larme pour glisser sur ta joue
Dessine les arabesques de la trace du temps
Profitant d'un soupir régulier éternel
Tes lèvres m'aspirent dans un tourbillon
Baiser qui me chavire sur ta langue.

Si le temps ne m'était compté
Je resterais sur cet oasis humide
Source de l'histoire des contes de ma vie
S'il pouvait en être ainsi...

8 décembre 2008

L'héritage d'une terre promise

Num_riser0012

Mélange goûteux de vives couleurs bouffantes
Nuages tortueux de douceurs affriolantes
Dans la rosée légère du matin câlin,
Rêveuse éveillée, j'observe d'aussi loin

La nature doucement prendre racine.
Du timide bosquet aux plus hautes cimes
Pour que le silence des bois
Qui fait une demeure aux bêtes
Vienne jusqu'à moi, gardant
L'âme des chemins empruntés autrefois,
Aussi cristalline que la voix d'un poète
Tenant à distance le flux grondant
Rebel et cruel à volonté,
D'une création humaine faite d'acier,
Se faisant de plus en plus menaçant
Devant la faiblesse de l' hêtre innocent,
Plein d'espoir et de vie
D'âme pure que l'on envie.

Mais les hommes reviennent encore
Balayer ce matin, à l'aurore
Les Ormes, les cyprès et et les Charmes
Laissant cet espace qui désarme
Dans la page rose du soir
Dont les rayons aimaient pleuvoir
A travers leurs branches dorées.
Désormais ce bois cancéreux
Imprime au ciel le ténébreux
Récit pesant sur nos orées.
Plus un souffle plus un chant

Quand la voix de l'homme s'étend
Comme un écho de marée noire
Recouvrant crescendo victimes sans espoir
Pleurant de se voir condamnées
Pour une cause immaculée
De ramifications suintantes d'or
Aux yeux des broyeurs de trésors.

Ne laissez pas le printemps
Sans oiseaux, sans fleurs et sans mousses
L'été, dans les sentiers flottants
Sans jeux de lueurs, d'ombres douces
Et l'automne, notre splendeur
Terne ferraille au vent rôdeur
Sans son haleine délétère
L'hiver éternel s'étendra
Sur nos épaules, comme un drap
De neige sale et sans mystère.
Et ne laissez pas s'envoler
L'émerveillement d'un enfant ,
Libre de profiter des dernières beautés
De cette Terre de sens et d'encens ...
A Léa...
                  

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